Abigaelle ; la perfection a un nom

Tout le monde à une vie, tout le monde à une histoire, tout le monde à un nom, une identité. Je suis tout le monde et personne à la fois. Enfin, trêve de philosophie, je suis male polie, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Abigaelle Dorian Sanderson. Peut-être me connaissez-vous déjà, auquel cas il ne vous sera pas utile de lire les lignes qui vous suivre, ou peut-être qu’au contraire, je vous suis inconnue. Si vous vous tenez dans la deuxième catégorie, je vous invite fortement à lire mon histoire, elle n’est pas très palpitante, mais importante quand même. Je suis à New York même il y a de cela dix-neuf ans précisément. Ma naissance eu lieu deux ans après celle de mon frère, Christopher. Mon père est un homme d’affaire peu connu, mais très efficace, il est d’ailleurs grassement payé, je peux vous le garantir. Quant à ma mère, elle est toujours en voyage dans les pays du tiers monde, à aider les plus défavorisés et à mettre trop de côté sa propre famille. C’est bien ma vaine d’avoir une mère médecin ! Ceci dit, moi et mon frère n’avons jamais manqué de rien, tout ce qu’on voulait, on nous le servait sur un plateau d’argent. D’accord, j’exagère peut-être, mais un tout petit peu. Je vous ferai donc grâce de mon enfance banale et sans insert. Ma meilleure amie se nomme Jessie, nous nous connaissons depuis la maternelle –apparemment on s’est parlé pour la première fois sur le grand toboggan de la cours de récréation, c’est Jessie qui le dit, parce que moi, avec ma mémoire de poisson rouge …-, nous avons passé toute notre enfance à New York, ensemble, et je crois bien que je peux aujourd’hui dire que nous nous connaissons par cœur. Evidemment, je ne peux guère « lire en elle comme dans un livre ouvert », mais ça ne saurait tarder ! Nos liens se faisaient d’autant plus fort lorsqu’elle venait à la maison et qu’elle restait avec moi, Christopher et ma nourrisse, le temps que mes parents reviennent. Car oui, je vous le donne en mille : mon père était toujours en voyage d’affaire, et ma mère toujours à aider ses « défavorisés ». De ce fait nous restions seuls, Chris et moi, mais il y avait toujours Jessie pour donner un peu de gaieté à mes longs monologues auprès de mon frère. Aujourd’hui je suis la capitaine des Tiger’s Cheerleaders, et je suis en deuxième année de droit. Je pense devenir une grande avocate, puis peut-être un procureur, nous verrons. J’ai toujours aimé le droit, tout d’abord parce qu’il y a des règles fixes, qu’il faut tout apprendre par cœur (ce qui est une de mes grandes facultés), puis aussi car plus tard, je viendrai en aide à certaines personnes afin de les défendre. Mais je me suis cependant fait une promesse : si l’on me demande de défendre un criminel dont tout est sûr qu’il est le fautif, même si c’est pour gagner une somme que je ne pourrai même pas récolter en toutes une vie, je refuserai l’affaire. Aider un criminel, très peu pour moi ! Après, le reste ça fait partie du métier. Je suis sortie avec un certain Austin pendant plusieurs mois, mais nous avons rompu d’un commun accord, même s’il était plus d’accord que moi. Ceci dit je ne regrette rien, car je pense qu’il pourrait former un couple magnifique avec Jessie, évidemment, le voir avec ma meilleure amie me ferait sans nuls doutes un pincement au cœur, mais si c’est pour son bonheur … Et puis côté cœur, sans vouloir être vantarde, plusieurs garçons se proposent à moi. Mais j’ai des vues sur le journaliste Justin Hamilton. Il est… magnifique ! C’est le mot. Ah, et une dernière chose, je parle des mes amours, mes amis, mais j’ai aussi une ennemie, et quelle ennemie ! Il s’agit de Jamie Watson, nous sommes constamment en conflit, ce qu’elle peut m’énerver. Elle a essayé de me piquer Austin lorsque nous sortions ensemble, je suis même sûre qu’elle convoite ma place de capitaine. Voilà, je ne vous en dirai pas plus sur moi, vous me découvrirez probablement au fur et à mesure du temps, et croyez-moi, vous allez avoir des surprises !